سأنقل ما قالهAlphonse Lamartine عن غربي شاهد عيان كان حاضرا في المعركة الدامية بين الجيش المصري والوهابيين يوم 26 ماي 1818 بـ Derrayah بنجد والحجاز وكيف عبدالله يوم 17 نوفمبر بالقاهرة يعترف بأن سعود بنفسه هو الذي سرق من قبر النبي صلعم المجوهرات وكتب القرآن .... وكيف حتى العائلة الشريفة سرقت من القبر ... .... ....
كلكم هدفهم قيادة القطيع والحصول على إمتيازات دنيوية ولا شيء آخر ....
المقامة القردية بالبلاد التونسية : العصابة الوثنية الحاكمة تصنع المشكلة وتقول أنها قادرة على حلها... ، من صنع المتعصبين الإرهابيين ليكونوا سلاحا أمامي لضرب الشعب ونشر الخوف ؟ أتركوا البلاد لأهلها أو أرحلوا إلى نجد والحجاز ....
لا يوجد أي شك بأن ولي أمر تونس بشر بدين وثني "قديم جديد" عندما قال علنا بأن آلهته تحب الأغنياء فقط (الآلهة Mercure ) ، ويحاول الآن التوفيق بين دينه والإسلام وأخذ من هذا الأخير ما يخدم مصالح آلهته فقط مثل نظام السخرة عندما طلب علنا بثلثي الأراضي الزراعية لتكون وقف لمؤسسته ، وعبادة ولي الأمر ، وفتح أسواق الرق بندائه بالجواري والزواج العرفي وخرافاته البدائية ، وخلق نظام طبقي عفن عندما تكلم عن ما قال عنهم هذا الجاهل بـ"لقيط" .... إهتموا ببعيركم ....
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لمحة بسيطة ...
Toussoun Pacha استرجع مكة والمدينة من الوهابيين ويوم 8 مارس 1813 ذهب محمد علي باشا بجيش جديد لضرب الحلركة الوهابية ، مات سعود ابن عبدالعزيز في عاصمة Derreyah ، وترك أربعة أبناء وجيش غفير ، ... ورث الحكم إبنه الأكبر عبدالله بن سعود .... كانت الحربة قائمة بكل بلاد نجد والحجاز بين الوهابيين وثلاثة جيوش مصرية تحت قيادة ابن الباشا Toussoun وحسن باي والباشا بنفسه
قبل الوهابيين الهدنة لكنهم خانوا العهد فبعث لهم باشا مصر بغبنه ابراهيم .....
يقول لامرتين :
Le 26 mai 1818, un tourbillon du vent de simoun, cette tempête des mers de sable, fondit sur le camp d lbrahim à l heure de la prière des Wahabites; les tentes renversées sur les feux s allumèrent, des lambeaux enflammés furent portés par le vent sur le dépôt des poudres placé entre deux collines de sable à distance du camp: l explosiell de quatre cents barils de poudre, de cinq cents caisses de cartouches, de milliers d obus et de bombes chargées, fit tomber pendant dix minutes une pluie de feu et de projectiles sur le camp; 1EUR5 1ëiagasinstPorgc et de blé de Parmée furent consu més, des milliers de cadavres, d hommes et de chevaux calcinés couvrirent la terre comme après un carnage. Les Wahabites, témoins du désastre, profitèrent de la consternation de l armée pour fondre sur le camp. Ils furent contenus et repoussés à l arme blanche.
Ibrahim se montra supérieur à la fortune; il s obstina au siége . Des munitions et des renforts, apportés de cinq cents lieues par quarante mille chameaux du fond du désert, lui rendirent le nombre et les armes. Il emporta d assaut une à une les quatre villes qui formaient le groupe de Derreyeh. Abdallah restait seul avec cinq cents noirs nubiens dans la dernière.
Un Français, témoin du dernier jour de Derreyeh, raconte ainsi l extinction du foyer des Wahabites. La générosité d Ibrahim s y révèle autant que son courage.
Après quelques heures, Abdallah lui-même vint, accompagné de deux cents des siens, à la tente d lbrahim, à qui il fut présenté par son dividar. Ce prince, gardant un extérieur affectueux, était assis sur un divan.Ahdallah s approcha pour lui baiser la main, qu il retira par modestie; ensuite il le fit asseoir, et lui demanda pourquoi il continuait la guerre, «Ainsi le voulait le destin, » répondit Abdallah; « maintenant la guerre est finie. »
« Si vous voulez encore vous défendre, » répliqua le pacha, « je vous donnerai de la poudre et « des munitions.
« -- Non, seigneur; Dieu a favorisé vos armes. « Ce ne sont point vos soldats qui m ont vaincu, « c est lui qui a voulu m humilier. »
Des larmes étaient prêtes à couler de ses yeux. Ibrahim chercha à le consoler, en lui disant que bien des grands hommes avaient aussi éprouvé les vicissitudes de la fortune. Le chef des Wahabites demanda la paix. Son vainqueur lui accorda tout; mais il lui répondit qu il n était point autoriséàle laisser à Derreyeh, que l ordre de son père était de l envoyer en Égypte. Abdallah réfléchit un instant, et demanda un délai de vingt-quatre heures pour donner une réponse décisive sur le parti qu il avait à prendre. Après le café, qu lbrahim lui avait fait servir, ainsi que la pipe, il se leva et sortitde la tente avec le même cérémonial qu il avait observé en entrant. Son fils, Sooud, qui était détenu prisonnier, lui fut rendu. Le pacha conçutdesinquiétudes sur le résultat de cette conférence. Il craignait que le prince, déchu de son pouvoir, n eût pris la fuite, ou ne se fût donné la mort avant de se décidera partir pour le Caire. Cette pensée l occupa tellement qu il ne prit point de repos. Il donna des ordres à tous les chefs de cavalerie d établir partoutla plus grande surveillance ...............
Abdallah arriva au Caire le 17 novembre 1818. Il fut conduit à Chobrâ, et présenté au vice-roi, auquel il baisa la main. Méhémet-Ali le fit asseoir, et ordonna qu on servît du café. Dans l entrelien qu il eut avec ce prince, il lui demanda ce qu il pensait de l événement qui l amenait devantlui :
«Tel a été le sort de la guerre, » répondit Aballah
Méhémet-Ali désira connaître ses sentiments a l egard d Ibrahim pacha , et lui demande son opinion sur son fils
"Il a fait son devoir" dit Abdallah " et nous avons fait le notre: ainsi Dieu l a Voulu"
Le vice roi le fit revetir d une pelisse d honneur et lui destina la maison d Ismail Pacha, a Boulaq.
Pendant l entrevue, Abdallah tenait dans sa main une petite boîte d ivoire en forme d écrin. Le vice roi lui demanda ce que c était. Il lui dit qu elle contenait ce que Saoud , son père , avait enlevé au tombeau du Prophète. Il l ouvrit: il y avait trois magnifiques manuscrits du Coran, garnis de rubis au dehors de la couverture, trois cents perles d une belle dimension et une émeraude à laquelle était attaché un cordon en or. Méhémet-Ali lui fit observer que beaucoup d autres objets avaient été pris au tombeau.
« Il est vrai, » dit Abdallah; « mais mon père « n en aeu qu une partie. Il y en a eu de vendus à « l encan; une autre partie a été partagée entre « des schérifs de la Mecque, des agas et des scheiks « d Arabes. » .
«Il est de fait, » répliqua le pacha, « que nous « avons trouvé de pareils objets chez le schérif " Ghaleb" . En meme temps il fit oppose son sceau sur la boite . Abdallah y mit aussi le sien. Le vice roi lui dit de la garder soigneusement et de la remettre s la Subtime Porte lors de son arrivee a Constantinople, ou il devait bientot se rendre >>>>
Histoire de la Turquie
Par A. de Lamartine
Tome huitieme
Paris 1860
Page 288